Louis de Courmont, le plus grand poète morvandiau naît en 1828 à Vaumery où son père est forgeron. En 1860 il monte à Paris, attaché à la Préfecture de la Seine, puis inspecteur principal des perceptions municipales. Retiré à Blismes en 1892, il en devient maire en 1896, avant de décéder en 1900. Il est inhumé dans son jardin sous un bloc de granit, "une tombe de roi et de poète, solitaire et nue, dans un jardin de curé, sous la rumeur océane de quatre chênes, face à Château-Chinon".
Ses poèmes seront publiés dans deux recueils, Feuilles au Vent, en 1884, puis de façon postume En Morvan en 1901. Il écrira également pour le Théâtre.
Amoureux d'un Morvan, "Tourmenté dans sa forme et partout ciselé De points noirs ou brillants, de vallons, de collines, D'étangs, de clairs ruisseaux dont les eaux cristallines Gazouillent dans les prés et les bocages frais", il porte un regard teinté d'humour et de sympathie sur ses compatriotes: "j'seus Morvandiau, le bon copain quand i'ai tout c'quai m'faut, ren n'me tente quand j'seus pas m'laid, i m'porte ben j'seus gai quand tout m' contente".
Voci un extrait de son poème « Cours d'eau » :
La Loire coule au sud, calme et blanche, à travers
Mais c'est au Saut du Gouloux, Où l'eau tombe en avalanche,
Aux bois de Chatelux, la Cure claire et sombre,
Mais c'est au Saut de la Canche,
|
Louis de Courmont |